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Stroossbuerg am Januar 2019

January 17th, 2019 by Charles Goerens

Kommentar vum Mount

A méngem Kommentar vum Mount hunn ech en Ausbléck ginn op déi Aarbechten, déi ech bis zum Schluss vum Mandat nach an Ugrëff huelen. Ausserdem zéien ech e Bilan vun der Aarbechtsweis vun der Kommissioun an hierer Zesummenaarbecht mam Rot an dem Parlament. Kuckt eran!

 

Stroossbuerg am Dezember 2018

December 14th, 2018 by Charles Goerens

Haaptthemen: Den Attentat um Chrëschtmaart, de Brexit an de Sakharovpräis.

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Le commentaire du mois

September 10th, 2015 by Charles Goerens

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Focus: Burundi

July 14th, 2015 by Charles Goerens

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Débat Citizens’ Corner sur l’Année européenne pour le développement

July 14th, 2015 by Charles Goerens

Citizens’ Corner debate on ‘European Year for Development’

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Sur la Présidence du Conseil de l’Union européenne du Grand-Duché de Luxembourg

July 8th, 2015 by Charles Goerens

Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, Monsieur le Président du Conseil de l’Union, nous venons de prendre connaissance des priorités de la présidence luxembourgeoise.
les nôtres, celles de mon groupe, dont la promotion de la croissance, l’ouverture des marchés de l’avenir, la mise en œuvre du marché unique numérique, sans oublier l’obligation de réussite en matière de lutte contre le changement climatique et la conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement. Des sujets récurrents, certes, mais cette fois-ci, c’est différent.
L’actuelle présidence du Conseil de l’Union ne sera pas exclusivement jugée sur le nombre de lois qu’elle fera adopter, ni sur la façon dont elle assumera ses obligations protocolaires. Non, cette fois-ci, c’est différent. L’heure n’est plus aux phrases creuses, ni à l’optimisme de circonstance, encore moins aux “il n’y a qu’à…, il faut que …”
Nous sommes devenus moins nombreux à défendre le projet de l’Europe. Ici, dans cette enceinte même, un nombre impressionnant de collègues ne cachent pas, ou plus, leur plaisir de voir la construction européenne secouée dans ses fondements. Nous avons besoin, en ce début d’été 2015, d’une volonté inébranlable de préserver l’essentiel: le lien entre nos nations, entre les citoyens qui vivent dans nos nations.
Ayons le courage et la détermination de défendre nos libertés. Soyons prêts à accueillir les réfugiés. Si ceux-ci ont réussi à échapper à l’enfer de Syrie – souvent au péril de leur vie – ce n’est certainement pas pour aller se noyer au large des côtes italiennes.
C’est sur l’irréductibilité de la dignité humaine que repose le projet européen et non sur les approches malthusiennes qui font croire aux citoyens que les limites sont déjà atteintes, alors que nous n’avons même pas encore commencé à explorer de nouvelles possibilités de coopération.
C’est dans cet esprit, je l’espère, que nous resterons encore assez nombreux à garder le cap, à mobiliser les ressources nécessaires au maintien de la monnaie unique, qui est bien plus qu’une affaire d’argent.
Au regard de la tâche historique qui est devant nous, renoncer à consacrer 0,1 ou 0,2 % du PIB à court terme au sauvetage de nos acquis risquerait de nous coûter un multiple de ces montants à l’avenir avec à la clef une Europe en lambeaux.
Nous comptons sur votre présidence comme sur celles qui vont suivre. Ne laissons pas notre Europe offerte au moins-disant fédéral, ni aux nationalistes.
 
En résumé, ce qui est devant nous, c’est l’organisation de la solidarité, de la répartition des charges et de la responsabilité.

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Sur les Négociations du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI)

July 7th, 2015 by Charles Goerens

Madame la Présidente, comment pourrait-on régler les différends entre investisseurs et États dans le cadre du partenariat transatlantique? Les propositions et les précédents existent.
Prenons l’exemple de l’Organisation mondiale du commerce. Si des situations conflictuelles surgissent entre deux ou plusieurs de ses membres, les litiges peuvent être tranchés au niveau de son organe de règlement des différends. Il ne viendrait à l’esprit de personne de remettre en question l’autorité de cette instance d’arbitrage. Tout le monde accepte cette instance, parce qu’elle est une émanation de nos États et qu’elle revêt un caractère institutionnel.
Pourquoi, Madame la Commissaire, chers collègues, ne pourrait-on pas s’inspirer de cet exemple qui fonctionne très bien à l’échelle multilatérale? Cela devrait à fortiori être aussi le cas dans un cadre bilatéral.

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Débat avec Serge Urbany (Déi Lénk) sur Chamber TV

June 29th, 2015 by Charles Goerens

http://www.chd.lu/wps/portal/public/accueil/actualite/alaune/!ut/p/b1/rZHLTsMwEEW_hS_w2Am1s0xwHg7xQOK6SrKpgiBVk7ZBAlGar8dISEiVKCyY1YzuuTqLIS1pqE9BUD8IAlKT9tC9bTfd63Y6dLvPu12sJZOrSvkMUl76wPI459agJ-TCAY0DmBCmSkMdB4GNQMENNXEZMVDsb334YUK42C-8r_4F4Bc_ZtP-iTQO49-YKCIBDMPQ8Ex5IK_JktTgr81welbzOFcDHGfkGtCOJ5D2XQ997Xam0VAdv1AYgRqXmQHRLLujxuz-cVXZKJQ2FhTOhWmhOLAE7qJbWgKk9N-FOWk3u-nBvXTf7pJEYI-9uvoAUvSviw!!/dl4/d5/L2dBISEvZ0FBIS9nQSEh/

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Invité du mois: Discussion avec Michael Theurer (ALDE) sur le sujet Luxleaks et la commission spéciale TAXE

June 16th, 2015 by Charles Goerens

http://www.dok.lu/page/program/359/LTZ/index.html

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Mon article au sujet du référendum dans le “Luxemburger Wort” du 06.06.2015

June 6th, 2015 by Charles Goerens

Osons!
L’élément nouveau dans la crise de 2008, au – delà de son caractère brutal, c’est sa dimension globale: si aucun pays n’a été épargné, elle a frappé certains avec force. Si certains, comme l’Allemagne se sont relevés assez rapidement, d’autres comme la Grèce, l’Espagne et même la France continuent d’être secoués par les effets du séisme bancaire. Le rejet des élites, l’augmentation inquiétante du nombre de pauvres ne sont que des symptômes de sociétés menacées d’éclatement. D’autres, par contre, voient leur cohésion moins menacée.
A y regarder de près, ceux qui s’en sortent le mieux, sont ceux qui avaient, déjà dans un passé lointain, pris des dispositions pour prévenir la rupture ou la fracture sociale. Un système d’éducation performant, la recherche d’une justice sociale et fiscale, un dialogue social efficace se sont avérés être des piliers solides ayant permis de mieux résister aux chocs de la crise.
Si au Luxembourg nous nous en sommes plutôt bien sortis, c’est parce que notre pays a su développer à temps une approche basée sur la concertation mieux connue sous le nom de « modèle luxembourgeois ». Autrement dit, les efforts déployés dans les années 70 déjà, ont permis d’atténuer l’impact de la crise de 2008. Qu’allons-nous donc faire aujourd’hui pour atténuer, voire prévenir les crises pouvant éclater dans 20 ou 30 ans ? On le sait, le passé conditionne le présent, qui à son tour, impacte l’avenir. La capacité de résistance du Luxembourg à une possible crise économique de l’année 2035 sera le résultat, entre autres, de nos choix présents.

Ce qui vaut pour l’économique et le social, est vrai aussi pour le politique. Il n’est pas trop tôt, de ce point de vue, de procéder à une introspection de notre système politique qui a la caractéristique de confier l’élection des députés à un corps électoral en voie de devenir minoritaire dans son propre pays. Cela ne peut pas durer. Certes, par les temps qui courent, rien ne permet de conclure à l’imminence d’une rébellion issue des rangs des exclus du droit d’élire nos représentants à la chambre des députés.
Une intégration économique et sociale plutôt réussie des personnes qui sont venues vivre chez nous explique sans doute le peu d’empressement des résidents non luxembourgeois à revendiquer leur droit de vote pour les législatives.

Et si l’on décidait de ne pas se faire prier et d’offrir sous les conditions annoncées dans le cadre du référendum du 7 juin ce droit aux ressortissants dans le même esprit d’ouverture qui a permis d’introduire la citoyenneté européenne sans tergiversation ni crispation, mais avec la hauteur de vue qui a présidé à toutes les grandes ouvertures pratiquées par notre pays au cours de son histoire. Ce faisant, notre pays, loin d’être offert, serait un peu plus ouvert. Non seulement l’on ne perdrait rien mais avec une assise électorale plus large, correspondant mieux à la réalité luxembourgeoise, les décisions prises au plan politique gagneraient en légitimité! Quelle avancée dans un monde en manque de repères! Ce serait l’extension du modèle luxembourgeois au plan politique, plus ouvert, plus inclusif, plus représentatif. Que nous soyons en mesure de tenter cette grande ambition collective sans la moindre pression de la rue souligne non seulement la noblesse de cette démarche mais nous conforte également dans notre conviction d’avoir jusque-là plutôt bien réussi au plan de l’intégration, du moins pour ce qui est des dimensions économique et sociale.

A quelques jours de la consultation populaire, notre pays, n’est, certes, pas à feu et à sang. Un non au référendum du 7 juin pour le droit de vote des résidents, toutefois, signifierait toutefois un arrêt radical dudit projet d’ouverture démocratique. La question ne pourrait plus figurer à l’agenda politique pendant de longues années.

L’histoire nous a ouvert une fenêtre d’opportunité. A nous de décider dimanche prochain de ne pas la refermer. En répondant oui dimanche prochain, osons, au- delà des clivages et de la conjoncture politique actuelle, privilégier les choix qui permettront de pérenniser, en l’adaptant à la réalité, un contrat de société basé sur le respect, la reconnaissance et l’inclusion de tous les citoyens qui ont pris racine chez nous.

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